Partager Posté(e) 19 septembre (modifié) Vois comme l’automne a déposé son ombre Sur le feuillage humide et les souples roseaux, Quand se construit le ciel sous un nuage sombre Pour annoncer la pluie et l’envol des oiseaux. Tu restes seul chez toi, mais tu reçois l’offrande De la vie aux accents toujours renouvelés, En entendant au loin, résonnant dans la lande, Des appels qui ne sont qu’à-demi dévoilés. Dans le jardin d’oubli, les fleurs paraissent lasses. Les aboiements d’un chien te semblent plus tenaces; Ils ajoutent encore à ton humeur du jour, Cette mélancolie intense mais suave, Qui bientôt t’envahit en pensant à l’amour Dont tu voudras toujours être l’heureux esclave. Modifié 20 septembre par Jeep 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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