Partager Posté(e) 17 septembre (modifié) Enfant d’un amour impossible, Rose tu es né. Ta mère dans une conque t’a fleuri et l’Amour t’a choisi pour frère. Dans les coulisses des parterres, initié aux grâces des Muses, de plume et d’écume, tu éclos, tel Apollon au coucher de la lune. Les femmes et les hommes te huent te bénissent, ta danse est leur catharsis. Tu les unis dans leur quête de la beauté perdue. Ils n’ont pas ton courage. Meurt ici la nécessité des cécités, petitesses bornées. Ton cœur, certes, au miroir s’interroge – ô qu’il ne se brise jamais, porcelaine d’épure ! Pistil en piste, étamine ranime la multiple beauté des fleurs, le plus parfait des chœurs. Sois toi-même et qui tu voudras, en robe et sans pleur. Les grâces avec toi, marche les hanches libres, rose des roses en poitrine, sans épine. Dans ta ronde de joie, que tes bras soient cygnes. Les anges ont leurs ailes, que tes pieds virevoltent en plumes d’oiseau de paradis. Surtout, boude leur malheur car eux sont démunis. Le Jardin, Paris de Gaëlle Geniller, Gaëlle Geniller, Gaëlle Geniller - Album | Editions Delcourt WWW.EDITIONS-DELCOURT.FR "Le Jardin" est un cabaret parisien au succès grandissant dirigé par une femme. Toutes celles qui y travaillent ont un nom de fleur et... Modifié 17 septembre par Thy Jeanin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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