Partager Posté(e) 10 septembre Vue, en soirée en automne, de deux des tours médiévales de Chignin, entourées de vignobles, en Savoie Le sang de la treille Sur la pente accrochée aux flancs de la montagne, Les sarments du terroir s’étaient nourris au cœur D’une terre de pierre à la forte liqueur Que le soleil distille et le ciel accompagne. À l’automne venu, ce pays de cocagne Fit conduire au pressoir les grappes sans rancœur Et naquit un vin rouge à la fine rondeur, Un blanc émoustillant aux saveurs de champagne. La cuve et les tonneaux aux ventres rebondis Maternent sous la voûte un brin de paradis, Au bord du soupirail se prélasse une étoile. La treille des coteaux laisse tomber sans heurt La feuille qui se pose au fil d’un dernier voile Suaire de la terre où l’automne se meurt. (Tarentaise, le 10 septembre 2024) - Illustration Wikipédia libre de droits 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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