Partager Posté(e) 10 septembre (modifié) Zestes Elle a pleuré une vie qui ne garde que les dents, un sourire aphonie, elle qui songeait avoir compté. Les rires autres, ils passent, elle ne peut attraper la scène qui se lamente, pieuses chaises à déserter. Elle songeait avoir compté. Des zestes de jour grimpent les estrades, déjà s’émiettent. Fils hirsutes du balai saignent le sol en traits d’habitudes, le soleil ne connait plus l’adresse. Carcasse de peau abandonnée d’un ciel qui se tord de pluie, mais l’orage est un dieu qui rejette au charbon. Azalées trébuchent du vase, acclament l’eau qui d’un nuage s’éloigne à l’humide sécheresse. Jupon de paille désire la jambe, se débat d’une valse talons. Prie, l’idole qui contemple, s’effaçant à la foi qui la ronge. Un oeil passe, déchire un dessous d’une pièce voleuse de temps. Empreintes absentes, brûlées aux corps étrangleurs de vie, courbe de rage se cogne aux assauts d’un instant. Salive acre à se noyer le souffle, épousant l’amour appelé folie. (Photo de Ambre G. Klein) Modifié 10 septembre par Ambre Ajout de l'auteur de la photo 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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