Posté(e) 3 septembre 20243 sept. comment_178096 Par où tout a commencé Dans l’or des feuillages j’ai coulé tout à coup submergé de silence flux de larmes danse des lames murs estompés ébahis au point mystérieux des branches se dresse dimanche dont la musique s’étoile à ma discrétion la nuit rampante inonde les lèvres du couchant pluie de soleil et question inquiète dès la gelée des sources réponse sans voix sur le monde corps et âme passoires bruissent doucement la porte bat d’un pas sonore tremble au bras d’un soupir la vie fait la pause la morte l’amour plus haut m’entraîne en surface un bouquet de mémoire bleue blonde une femme va parler la carpe engloutie par le vent il est noyé le fanal du jour je scintille à mon tour je vois le sang igner les blés dénuement mâcheur de mots depuis trop long temps le vent tourne la route Poème liminaire de mon recueil: Sidérations suivies de Stases (Thebookedition) Modifié 3 septembre 20243 sept. par Thy Jeanin
Posté(e) 3 septembre 20243 sept. comment_178101 Il y a toujours dans ton univers, cher @Thy Jeanin, des images puissantes qui abondent !
Posté(e) 3 septembre 20243 sept. comment_178105 C'est un peu abscons, on devine certaines choses...en tout cas ça déborde et tu l'exprimes si poétiquement...
Posté(e) 3 septembre 20243 sept. comment_178106 Votre univers poétique me rappelle certains poèmes de René Guy Cadou.
Posté(e) 4 septembre 20244 sept. comment_178118 Une poésie-maïeutique qui au couchant du soleil avale les vicissitudes de l'âme, les interrogations du coeur. Une bonde qui dans l'immense étang de l'existence en gardera les précieuses images pour le plus grand plaisir du lecteur passionné que je suis. Il y a 12 heures, Thy Jeanin a écrit : la porte bat d’un pas sonore tremble au bras d’un soupir la vie fait la pause la morte l’amour pure merveille. Modifié 4 septembre 20244 sept. par Frédéric Cogno
Posté(e) 4 septembre 20244 sept. comment_178124 Un grand cru de poésie coule à l’ouverture de cette bonde @Thy Jeanin
Posté(e) 4 septembre 20244 sept. Administrateur comment_178131 Des vers magnifiques, même si le sens précis de certains m'échappe sans doute en partie.
Posté(e) 4 septembre 20244 sept. comment_178137 Il y a 16 heures, Thy Jeanin a écrit : Par où tout a commencé Dans l’or des feuillages j’ai coulé tout à coup submergé de silence flux de larmes danse des lames murs estompés ébahis au point mystérieux des branches se dresse dimanche dont la musique s’étoile à ma discrétion la nuit rampante inonde les lèvres du couchant pluie de soleil et question inquiète dès la gelée des sources réponse sans voix sur le monde corps et âme passoires bruissent doucement la porte bat d’un pas sonore tremble au bras d’un soupir la vie fait la pause la morte l’amour plus haut m’entraîne en surface un bouquet de mémoire bleue blonde une femme va parler la carpe engloutie par le vent il est noyé le fanal du jour je scintille à mon tour je vois le sang igner les blés dénuement mâcheur de mots depuis trop long temps le vent tourne la route Poème liminaire de mon recueil: Sidérations suivies de Stases (Thebookedition) Une atmosphère lourde et magnifique sont ici mêlées , un sentiment étrange et mystérieux draine la profondeur de ce poème
Posté(e) 4 septembre 20244 sept. comment_178154 Une superbe entrée en matière à un recueil que je viens de commander sur le site de Thebookedition.
Posté(e) 4 septembre 20244 sept. comment_178161 Par où tout a commencé est intrigant. Magnifique poème liminaire qui laisse présager de la suite..., @Thy Jeanin J'ai hâte de le lire. Modifié 4 septembre 20244 sept. par Sophie
Posté(e) 4 septembre 20244 sept. comment_178176 @Thy Jeanin Une avalanche de songe dans un déferlement de sentiments des images fortes s'entremêlent alors je me suis laissé emporter
Posté(e) 5 septembre 20245 sept. Auteur comment_178215 vos appréciations me font chaud au cœur: merci!
Posté(e) 6 septembre 20246 sept. comment_178236 @Thy Jeanin Nous finirons tous à passer par la grande bonde... et hop !