Partager Posté(e) 3 septembre (modifié) Par où tout a commencé Dans l’or des feuillages j’ai coulé tout à coup submergé de silence flux de larmes danse des lames murs estompés ébahis au point mystérieux des branches se dresse dimanche dont la musique s’étoile à ma discrétion la nuit rampante inonde les lèvres du couchant pluie de soleil et question inquiète dès la gelée des sources réponse sans voix sur le monde corps et âme passoires bruissent doucement la porte bat d’un pas sonore tremble au bras d’un soupir la vie fait la pause la morte l’amour plus haut m’entraîne en surface un bouquet de mémoire bleue blonde une femme va parler la carpe engloutie par le vent il est noyé le fanal du jour je scintille à mon tour je vois le sang igner les blés dénuement mâcheur de mots depuis trop long temps le vent tourne la route Poème liminaire de mon recueil: Sidérations suivies de Stases (Thebookedition) Modifié 3 septembre par Thy Jeanin 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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