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Featured Replies

Posté(e)
comment_178096

 

Par où tout a commencé

 

Dans l’or des feuillages

 j’ai coulé

tout à coup submergé de silence

flux de larmes danse des lames

murs estompés

ébahis

au point mystérieux des branches

se dresse dimanche

dont la musique s’étoile

à ma discrétion

la nuit rampante inonde les

 lèvres du couchant

pluie de soleil et question

inquiète

dès la gelée des sources

réponse sans voix sur le monde

 corps et âme passoires

bruissent doucement

la porte bat d’un pas sonore

tremble au bras d’un soupir

la vie fait la pause la morte l’amour

plus haut m’entraîne en surface

un bouquet de mémoire bleue blonde

une femme va parler

la carpe engloutie par le vent

il est noyé le fanal du jour

 je scintille à mon tour

je vois

le sang igner les blés

dénuement

 mâcheur de mots depuis trop long temps

le vent tourne la route

 

 

 

Poème liminaire de mon recueil: Sidérations suivies de Stases (Thebookedition)

 

 

Modifié par Thy Jeanin

Posté(e)
comment_178101

Il y a toujours dans ton univers, cher @Thy Jeanin, des images puissantes qui abondent ! 

Posté(e)
comment_178105

C'est un peu abscons, on devine certaines choses...en tout cas ça déborde

et tu l'exprimes si poétiquement...

Posté(e)
comment_178106

Votre univers poétique me rappelle certains poèmes de René Guy Cadou.

Posté(e)
comment_178118

Une poésie-maïeutique qui au couchant du soleil avale les vicissitudes de l'âme, les interrogations du coeur. Une bonde qui dans l'immense étang de l'existence en gardera les précieuses images pour le plus grand plaisir du lecteur passionné que je suis.

Il y a 12 heures, Thy Jeanin a écrit :

la porte bat d’un pas sonore

tremble au bras d’un soupir

la vie fait la pause la morte l’amour

pure merveille.

Modifié par Frédéric Cogno

Posté(e)
comment_178124

Un grand cru de poésie coule à l’ouverture de cette bonde @Thy Jeanin

Posté(e)
comment_178137
Il y a 16 heures, Thy Jeanin a écrit :

 

Par où tout a commencé

 

Dans l’or des feuillages

 j’ai coulé

tout à coup submergé de silence

flux de larmes danse des lames

murs estompés

ébahis

au point mystérieux des branches

se dresse dimanche

dont la musique s’étoile

à ma discrétion

la nuit rampante inonde les

 lèvres du couchant

pluie de soleil et question

inquiète

dès la gelée des sources

réponse sans voix sur le monde

 corps et âme passoires

bruissent doucement

la porte bat d’un pas sonore

tremble au bras d’un soupir

la vie fait la pause la morte l’amour

plus haut m’entraîne en surface

un bouquet de mémoire bleue blonde

une femme va parler

la carpe engloutie par le vent

il est noyé le fanal du jour

 je scintille à mon tour

je vois

le sang igner les blés

dénuement

 mâcheur de mots depuis trop long temps

le vent tourne la route

 

 

 

Poème liminaire de mon recueil: Sidérations suivies de Stases (Thebookedition)

 

 

Une atmosphère lourde et magnifique sont ici mêlées , un sentiment étrange et mystérieux draine la profondeur de ce poème 

Posté(e)
comment_178154

Une superbe entrée en matière à un recueil que je viens de commander sur le site de Thebookedition.

Posté(e)
comment_178161

Par où tout a commencé est intrigant. Magnifique poème liminaire qui laisse présager de la suite..., @Thy Jeanin

J'ai hâte de le lire.

Modifié par Sophie

Posté(e)
comment_178176

@Thy Jeanin  Une avalanche de songe

dans un déferlement de sentiments

des images fortes s'entremêlent

alors je me suis laissé emporter

Posté(e)
  • Auteur
comment_178215

vos appréciations me font chaud au cœur: merci!

Posté(e)
comment_178236

@Thy Jeanin

 

Nous finirons tous à passer par la grande bonde... et hop !