Partager Posté(e) 12 août Sur les grands plateaux arides aux senteurs enivrantes quand les ombres descendent sous les arbres grillés j'attends. Je n'ai pas de fusil. Voici venir la fraîcheur d'une profonde nuit les biches et les chevreuils descendent boire à la rivière et l'instant est béni quelque part sur la terre il n'y a ni guerre ni fusils les nouvelles sont bonnes l'hysope fleurit le thym embaume et dans la bergerie les murs de pierre se rient de la canicule rouge delà les immenses prairies où rien ne bouge en attendant la nuit. Je n'ai pas de fusil. Et l'insomnie est belle, immense et constellée d'argent un métal rare qui n'a pas de prix et le silence est d'or. La lune, soudain, surgit, et tout se colore quelque part sur la terre d'une étrange lumière. J'attends. Je n'ai pas de fusil. Mon cœur est grand ouvert bien après la minuit il bat ainsi dans un monde extraordinaire où je survis ... (joailes ----------) 12 août 2024 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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