Posté(e) 9 août (modifié) Quelque chose qui danse et dont l’éclat brillant – va bientôt se figer à fleur d’éternité – cri combien déchirant d’une chair trop lucide – frappée d’émotion dans le jeu de la vague – dans le satin d’azur l’aile d’eau de l’esquisse – mécanique de l’âme arquée sur le temps – les astres reprennent le rythme des mémoires – jusqu’aux aboutissements suprêmes les mêmes – dont la bouche de l’aube a renoncé à dire – le secret éphémère à l’étreinte des voiles Oui je me meurs je sais le flux se perd en nous – je suis resté te dire ô que je t’aime encore – en dépit de la griffe acharnée à nous perdre – je demande pardon je demande raison – dans le flux des photons brillent ces larmes vaines Sur le clavier du soir il bat encore au ciel – ultime lumignon d’espoir en bord d’étreinte – le dégagement clair et soyeux de nos ailes Ô vivants qui gardons la lumière ô brûlons ! Modifié 9 août par Thy Jeanin
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