Partager Posté(e) 6 août Mère Anne à qui l’on a confié la petite, je t’ai reconnue sous ton voile diaphane, ô maîtresse des hermines, libres et nivales fées de blanche Brocéliande, l’on te sait ni mariale, ô mère universelle, ni mariée – en ces temps qui ignoraient le parèdre. Dieu n’avait point de barbe qui n’existait pas et déesse tu enfantais sans cesse tous les possibles des univers – ô belle et mûre je t’ai retrouvée intacte sur le front brillant des cieux, le flanc fécond des mers – et te salue, Ana, étoile des celtitudes premières, avant que d’Orient ne surgisse les nuées séminales d’un Rê sur ce neuf trône, conquis par force. Fallait-il qu’on te laissât instruire de sa misère, la Dolorosa ? Oh faut-il que les mères depuis le grand mâle heur, accouchent de toutes nos douleurs ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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