Connecté Posté(e) 18 juillet 2024 Le jour s’est éteint on entend la mer dans les feuillages au coin de chaque rue luit un coquillage sous les manteaux s’éveillent les plages la peau est sable qui frissonne et brûle trop longtemps cachée du soleil les cris sont tus qui venaient de nulle part paré de sa vraie beauté prêt au départ on va et vient comme les buissons divaguent au bord des rues brillantes de silence l’espoir en surface épouse le hasard sans y songer on avance la tête pleine des signes flottant aux avenues on ramasse des filets de pêche dans les flaques d’encre se laissant prendre au sourire de gorges marines les boulevards chagrins noyés dans les embruns à quoi bon les aguets au charriage des jours pour ne pas sombrer s’accrocher aux chaloupes on sait qu’on y viendra porté par on ne sait quelle vague au bout du ruisseau devenu trop profond on trébuchera sans avoir saisi ces pavillons du large qui tendent des filets à l’inconnu. 2 1
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