Posté(e) 9 juillet 20249 juil. comment_173621 Rappelle-toi tu devais partir et moi aussi mais je ne savais où et tu brillais déjà étoile morte rappelle-moi tes bagages étaient lourds les miens ne pesaient rien et de fleurs je t’avais couverte tu étais leur parfum et moi le fou désir de te respirer partout et tu es partie et je ne fus nulle part alors il a fallu que j’expire pas à pas de loup de loin en lointain ermite congru en ce désert irrespirable et je suis devenu cette fleur dite sagesse étrange j’erre sur la route de soi d’un orient oxydant prêt à s’occire ce qu’on appelle l’existence mais je m’égare.
Posté(e) 9 juillet 20249 juil. comment_173638 Un ton méditatif est désenchanté, un peu le contraire amer de L'Etrangère d'Aragon...
Posté(e) 9 juillet 20249 juil. comment_173642 Profondeur des mots et beauté de la forme @Thy Jeanin. 💫
Posté(e) 9 juillet 20249 juil. comment_173648 Il y a 3 heures, Thy Jeanin a écrit : Rappelle-toi tu devais partir et moi aussi mais je ne savais où et tu brillais déjà étoile morte Combien ces vers me parlent Il y a 3 heures, Thy Jeanin a écrit : et je suis devenu cette fleur dite sagesse étrange j’erre sur la route de soi devenue étrangère sur la route de moi, en solitaire ... Un poème qui me serre le cœur.
Posté(e) 10 juillet 202410 juil. comment_173668 Ne sommes nous pas plus ou moins étrangers sur cette terre où nous ne faisons que passer…
Posté(e) 10 juillet 202410 juil. comment_173699 Cette étrangeté là n'est pas sans me rappeler celle de Meursault ...
Posté(e) 10 juillet 202410 juil. comment_173719 « Ma seule étoile est morte, – et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. »
Posté(e) 12 juillet 202412 juil. Auteur comment_173870 Dans le ciel de chacun.e, des météorites qui axent ou désaxent. Merci pour vos commentaires.
Posté(e) 13 juillet 202413 juil. comment_173936 Le 09/07/2024 à 19:29, Thy Jeanin a écrit : Rappelle-toi tu devais partir et moi aussi mais je ne savais où et tu brillais déjà étoile morte rappelle-moi tes bagages étaient lourds les miens ne pesaient rien et de fleurs je t’avais couverte tu étais leur parfum et moi le fou désir de te respirer partout et tu es partie et je ne fus nulle part alors il a fallu que j’expire pas à pas de loup de loin en lointain ermite congru en ce désert irrespirable et je suis devenu cette fleur dite sagesse étrange j’erre sur la route de soi d’un orient oxydant prêt à s’occire ce qu’on appelle l’existence mais je m’égare. Excellent ! Nul doute que vous ne pouvez vous égarer avec une transformation pareille « de fleur de sagesse » 😉
Posté(e) 15 juillet 202415 juil. comment_174120 La sagesse de celui qui se retrouve seul et qui, apprivoisant la douleur, parvient non seulement à l'acceptation de sa situation, mais en fait une quête vers la connaissance de soi, étrangeté comprise. J'admire la force de caractère de ce narrateur forain. 💫