Posté(e) 9 juillet 2024 Tapi au creux des frondaisons Soudain émerge le printemps Mû par l'éternel mouvement Qui régit l'ordre des saisons Et dans les forêts anonymes Comme le sang dans les artères Coulent les sèves nourricières Jusqu'au bout des plus hautes cimes L'aubépine est blanche de fleurs L'air est doux comme une liqueur Qui se répand dans le jardin Et sur l'eau calme du bassin Que baigne le soleil se penche Le rêve bleu d'un beau dimanche. 1
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