Posté(e) 11 juin 202411 juin comment_171824 À l’horizon des vents il y a qui toupine Un feu seul qui balaie un espace éternel Sur la mer de promesse au flot sempiternel, Pour mieux trouer la nuit sous la lune orpheline. Je me suis réfugié dans un sac de silence Et profite du temps qui s’est dilacéré Dans l’océan vaincu du désir resserré Par l’éponge de chair et de vie en balance. L’urgence est au matin qui surviendra demain, Que je prendrai au cou en lui bloquant la main Pour ne pas laisser poindre un soupçon d’amertume Parmi tous les instants dont je tais les regrets Qui s’expriment parfois dans les recoins secrets De mon cœur emporté qui d’amour se consume.
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171831 Je vous envie vos splendides métaphores comme ce sac de silence... Encore un poème qui touche la perfection tant il est beau. Bravo.
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171835 Maître ès-Sonnets mélancoliques a encore frappé ! 😉 Je n'ai pas compris cette phrase : "À l’horizon des vents il y a qui toupine" ..?
Posté(e) 12 juin 202412 juin Auteur comment_171840 il y a 46 minutes, Joailes a écrit : Je n'ai pas compris cette phrase Un feu qui toupine, qui tourne comme une toupie…
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171849 Que de belles métaphores, en effet ! Un très beau sonnet émergeant d'un si bel univers, @Jeep.
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171854 La mer est toujours présente au fond de vous et vous inspire un beau sonnet.
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171864 Il y a 16 heures, Jeep a écrit : À l’horizon des vents il y a qui toupine Un feu seul qui balaie un espace éternel Sur la mer de promesse au flot sempiternel, Pour mieux trouer la nuit sous la lune orpheline. Je me suis réfugié dans un sac de silence Et profite du temps qui s’est dilacéré Dans l’océan vaincu du désir resserré Par l’éponge de chair et de vie en balance. L’urgence est au matin qui surviendra demain, Que je prendrai au cou en lui bloquant la main Pour ne pas laisser poindre un soupçon d’amertume Parmi tous les instants dont je tais les regrets Qui s’expriment parfois dans les recoins secrets De mon cœur emporté qui d’amour se consume. Votre refuge « dans un sac de silence » est une image poignante Jeep ! Enfin tout ici est saisissant !
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171871 Il y a 19 heures, Jeep a écrit : Et profite du temps qui s’est dilacéré voila un terme que je n'ai quasiment vu que chez les toubibs 😁
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171876 ok, @Jeep merci d'enrichir mon vocabulaire ! je tâcherai de le caser dans une conversation prochainement ! Je connaissais la toupine de ma grand-mère qui y conservait le saindoux, et le fromage de Savoie, mais pas le verbe ! 😉
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171885 Cœur emporté, nécessairement violente le temps. Sonnet de haute tenue et verbe haut.
Posté(e) 13 juin 202413 juin comment_171903 Que tels feux toupinent encore longtemps dans vos si beaux sonnets @Jeep !
Posté(e) 13 juin 202413 juin comment_171908 Poème de volonté, celle de ne pas succomber à l'amertume. Très beau sonnet empli d'émotions et de sagesse.