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Featured Replies

Posté(e)
comment_171824

 

À l’horizon des vents il y a qui toupine

Un feu seul qui balaie un espace éternel

Sur la mer de promesse au flot sempiternel,

Pour mieux trouer la nuit sous la lune orpheline.

 

Je me suis réfugié dans un sac de silence

Et profite du temps qui s’est dilacéré

Dans l’océan vaincu du désir resserré

Par l’éponge de chair et de vie en balance.

 

L’urgence est au matin qui surviendra demain, 

Que je prendrai au cou en lui bloquant la main

Pour ne pas laisser poindre un soupçon d’amertume 

 

Parmi tous les instants dont je tais les regrets 

Qui s’expriment parfois dans les recoins secrets

De mon cœur emporté qui d’amour se consume.

 

 

 

Posté(e)
comment_171831

Je vous envie vos splendides métaphores comme ce sac de silence...

Encore un poème qui touche la perfection tant il est beau.

Bravo.

 

 

Posté(e)
comment_171835

Maître ès-Sonnets mélancoliques a encore frappé ! 😉 

Je n'ai pas compris cette phrase : "À l’horizon des vents il y a qui toupine" ..? 

Posté(e)
  • Auteur
comment_171840
il y a 46 minutes, Joailes a écrit :

Je n'ai pas compris cette phrase

Un feu qui toupine, qui tourne comme une toupie…

Posté(e)
comment_171849

Que de belles métaphores, en effet ! Un très beau sonnet émergeant d'un si bel univers, @Jeep.

Posté(e)
comment_171854

La mer est toujours présente au fond de vous et vous inspire un beau sonnet.

Posté(e)
comment_171864
Il y a 16 heures, Jeep a écrit :

 

 

À l’horizon des vents il y a qui toupine

Un feu seul qui balaie un espace éternel

Sur la mer de promesse au flot sempiternel,

Pour mieux trouer la nuit sous la lune orpheline.

 

Je me suis réfugié dans un sac de silence

Et profite du temps qui s’est dilacéré

Dans l’océan vaincu du désir resserré

Par l’éponge de chair et de vie en balance.

 

L’urgence est au matin qui surviendra demain, 

Que je prendrai au cou en lui bloquant la main

Pour ne pas laisser poindre un soupçon d’amertume 

 

Parmi tous les instants dont je tais les regrets 

Qui s’expriment parfois dans les recoins secrets

De mon cœur emporté qui d’amour se consume.

 

 

 

Votre refuge « dans un sac de silence » est une image poignante Jeep ! Enfin tout ici est saisissant !

Posté(e)
comment_171871
Il y a 19 heures, Jeep a écrit :

Et profite du temps qui s’est dilacéré

 

voila un terme que je n'ai quasiment vu que chez les toubibs 😁

Posté(e)
comment_171876

ok, @Jeep merci d'enrichir mon vocabulaire ! je tâcherai de le caser dans une conversation prochainement !

Je connaissais la toupine de ma grand-mère qui y conservait le saindoux, et le fromage de Savoie, mais pas le verbe ! 😉 

Posté(e)
comment_171885

Cœur emporté, nécessairement violente le temps. Sonnet de haute tenue et verbe haut.

Posté(e)
comment_171903

Que tels feux toupinent encore longtemps dans vos si beaux sonnets @Jeep !

Posté(e)
comment_171908

Poème de volonté, celle de ne pas succomber à l'amertume. Très beau sonnet empli d'émotions et de sagesse.