Partager Posté(e) 10 juin Bienvenue dans le monde des morts, Là où le ciel pue, la grande étoile sort Sans demander son reste. Immobilisme d’une ombre qui empeste. Elle sent la charogne à plein nez, Ses pores transpirent l’injustice ; Cette ombre à qui cent damnés Ont prêté d’immondes et faux vices. Elle montrerait volontiers son for intérieur, Les tripes suintant d’une sincérité inconnue : L’engrenage les y broierait sur l’heure, À la douce manière d’une oreille peu tendue. Reste à se frayer un chemin entre les tombes Sarcastiques, malhonnêtes et rieuses, Mais elle ne marche pas, elle surplombe Et danse sur ces notes affreuses. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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