Posté(e) 8 juin 20248 juin comment_171620 A partir du poème de Jules Delavigne, Equilibre fuyant dont j'ai repris la métaphore de sable liquide. J’avance dans le jour, L’ombre mourant un peu A chacun de mes pas Se mêlant à la nuit, A l’écume du rêve. Les gouttes du silence Se défont de la pluie, Avant de rebroder L’étoile sur la vague Battant l’éternité. Dans chaque pulsation, Le sang de l’océan Et le sable liquide Inscrivant peu à peu L’invincibilité. Et dans le coquillage, J’entends le bercement De ton cœur, de mes peurs, La nacre du temps Epongeant les marées. Modifié 8 juin 20248 juin par Sophie
Posté(e) 8 juin 20248 juin comment_171626 J’aurais dû vous reconnaître @Sophie, car ce poème est bien à votre image, suspendu, régulier, harmonieux et délicat.
Posté(e) 9 juin 20249 juin comment_171636 Il y a 13 heures, Sophie a écrit : Les gouttes du silence Se défont de la pluie, Avant de rebroder L’étoile sur la vague Battant l’éternité. Il y a 13 heures, Sophie a écrit : Et dans le coquillage, J’entends le bercement De ton cœur, de mes peurs, La nacre du temps Epongeant les marées. Deux strophes sublimes de ce poème sur les pas duquel on ne peut qu’avancer… Merci chère @Sophie
Posté(e) 9 juin 20249 juin comment_171647 Oui, ça paraît presque évident, comme le dit @Jeep que ce beau poème soit de toi ... 😉 pourtant, je l'avais attribué à quelqu'un d'autre ... c'est "le sable liquide" qui t'a inspirée, j'aurais dû être plus perspicace !
Posté(e) 9 juin 20249 juin Auteur comment_171650 Il y a 12 heures, Jeep a écrit : J’aurais dû vous reconnaître @Sophie, car ce poème est bien à votre image, suspendu, régulier, harmonieux et délicat. Il y a 2 heures, Tarentaise a écrit : Deux strophes sublimes de ce poème sur les pas duquel on ne peut qu’avancer… Merci chère @Sophie il y a 37 minutes, Joailes a écrit : Oui, ça paraît presque évident, comme le dit @Jeep que ce beau poème soit de toi ... 😉 pourtant, je l'avais attribué à quelqu'un d'autre ... c'est "le sable liquide" qui t'a inspirée, j'aurais dû être plus perspicace ! Vos mots me touchent infiniment plus que je ne saurais le dire @Jeep, @Tarentaise, @Joailes. J'ai pensé l'espace d'un instant que ce sable liquide me dévoilerait mais je ne pus m'empêcher d'utiliser cette si belle métaphore. C'est toujours intéressant de découvrir les attributions et toujours un" honneur "quand votre écrit est attribué à quelqu'un d'autre. ( Bien entendu, parce que j'aime vos plumes) Alors, rejoignez-nous pour le prochain jeu que Natacha animera. Modifié 9 juin 20249 juin par Sophie
Posté(e) 10 juin 202410 juin comment_171700 Je rejoins Diane, on te reconnaît bien dans ce poème, grâce à son harmonie et sa délicatesse comme l'a dit Jeep. J'aime beaucoup l'ensemble et j'adore la dernière strophe. 😊 Le 08/06/2024 à 19:23, Sophie a écrit : Et dans le coquillage, J’entends le bercement De ton cœur, de mes peurs, La nacre du temps Epongeant les marées.
Posté(e) 10 juin 202410 juin Auteur comment_171714 Il y a 22 heures, Diane a écrit : Si si….on te reconnaît …^^ Il y a 3 heures, Natacha Félix a écrit : Je rejoins Diane, on te reconnaît bien dans ce poème, grâce à son harmonie et sa délicatesse comme l'a dit Jeep. J'aime beaucoup l'ensemble et j'adore la dernière strophe. 😊 il y a une heure, Iloa a écrit : De la belle poésie qui m'émeut. Merci infiniment @Diane, @Natacha Félix, @Iloa. "Je rejoins Diane, on te reconnaît bien dans ce poème" D'ailleurs, c'est bien vous deux qui m'avez reconnue dans le jeu qui a écrit quoi.. 🙂 Je ne doute pas de votre perspicacité. A qui prêteras-tu ta boule Natacha cette fois? 🙂 C'est également ma strophe préférée, Natacha.
Posté(e) 11 juin 202411 juin Auteur comment_171827 Le 10/06/2024 à 18:17, Illiz a écrit : Les 5 derniers vers sont de toute beauté. Le 10/06/2024 à 19:45, Thy Jeanin a écrit : Chacune de ces strophes a sa chute optimiste. Ravissant! Il y a 9 heures, Marc Hiver a écrit : @Sophie Un esprit et une plume de finesse... et top ! Des mots touchants. Merci infiniment @Illiz, @Thy Jeanin, @Marc Hiver
Posté(e) 12 juin 202412 juin comment_171832 Le 08/06/2024 à 20:23, Sophie a écrit : A partir du poème de Jules Delavigne, Equilibre fuyant dont j'ai repris la métaphore de sable liquide. J’avance dans le jour, L’ombre mourant un peu A chacun de mes pas Se mêlant à la nuit, A l’écume du rêve. Les gouttes du silence Se défont de la pluie, Avant de rebroder L’étoile sur la vague Battant l’éternité. Dans chaque pulsation, Le sang de l’océan Et le sable liquide Inscrivant peu à peu L’invincibilité. Et dans le coquillage, J’entends le bercement De ton cœur, de mes peurs, La nacre du temps Epongeant les marées. Ah le son du coquillage évoquant le temps qui passe en écho ! Si nous savions écouter le rythme de la vie nous avancerions avec confiance ! Sophie tu sais entendre et communiquer ta poésie du monde 😃 merci