Posté(e) 22 mai 2024 La mer est mon poumon, un sauvage miroir Dont je sais la caresse incessante et liquide. Je lui livre mon corps jusqu’à ne plus vouloir M’extraire de son sein et de sa houle avide. J’aime son va-et-vient dans la brise du soir Quand elle s’associe à mon désir fluide, À l’affût quelque part d’être mon reposoir Dans une éternité où s’esquisse le vide. Le roc ébouriffé m’oppose ses saillants Si je veux l’aborder, les membres tressaillants, Pour retrouver le bord qui me fera revivre Et c’est dans le combat contre les éléments Que je trouve la joie et la peur qui m’enivre, Car j’aime le danger mortel de ces moments. 2 2
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