Posté(e) 22 mai 2024 L’attention sur le sol au cours de l’ascension laissant place au soleil embrassant l’horizon. Le silence, le ciel et le bruit de mon cœur, la sueur de mon corps et la mort de la peur. Au sommet rien n’existe, au sommet tout est là à portée de ma main, à portée de mes doigts, il me suffit d’oser pour empoigner et prendre, mais trop ankylosé mon cœur veut redescendre. La frayeur de la pente et du sens de mes pas, signe de ma tension, bien trop fort mon sang bat. Et je me sens glisser, je redoute la chute, c’est une sensation que mon cerveau réfute. Que valent tous ces pas qui ne mènent qu’ici ? En contrebas le vide, en contrebas la vie. L’ascension, le sommet, puis toujours la descente, il se peut que mes sens et que mon cœur me mentent. Que valent tous ces pas qui ne mènent pas là où mon cœur peut aller quand ainsi mon cœur bat ? Ces pas qui sûrement cisaillent ma douceur, mais qui n’effacent pas cependant la douleur. L’ascension, le sommet, puis toujours la descente, une chute rapide, une progression lente, et l’envol que je veux vainement s’évanouit. Le vide en contrebas revient vaincre la vie. 3 1
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