Posté(e) 22 mai 2024 (modifié) Neige éternelle Puisque n’embrasse le vent le ciel les yeux la voix, au liseré du nom sur la toile mouvante des éteules un vieux pont où se glanent bonsoirs et douceurs orpailles épures roses de Scythie et moire des corbeaux à bleu de khôl sème à main-levée enluminures frêles lointaines enrobées d’aimer le vent, le ciel, mes yeux, ma voix mes cheveux de bataille poème escapé des brûlis De mon feu écarte la cendre ô matin trompe-l’œil y jette un chant de fine pluie un soleil lavé de pierres millénaires cueille les figues au jardin terre brulée pétris le miel les larmes et le sang jusqu’aux crevasses leur cuir la plante de mes mots ruines passantes aux artères de jeunes lierres les ombres à venir Mon troupeau décimé n’avait-il marché jusqu’au désert ni pour les paturages ni la liberté ! et maintenant il rit pour la limpidité de la soif pour le cheval et l’orgueil des humbles Viens Embrase le vent le ciel l’écume les hommes qui tremblent avec leur âme et le sel décollé de leur rétine hôtes du temps à ta table ne nous sommes-nous assis ? et n’avons-nous pleuré ? il y avait ta voix tes yeux étaient le miel les larmes et le sang Y tenais pourtant le monde l’eau courait vers le sable et le raisin sur nos visage Modifié 22 mai 2024 par O Salto 1 1
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