Connecté Posté(e) 30 avril 2024 Dans la ville d’enfance, où tout est si fragile Qu’il suffirait d’un seul et bref éclat de voix Pour briser une ardoise au faîtage des toits Et que naisse un enfant d’une phrase futile, Les pavés n’osent pas s’avancer vers l’église De peur de sacrifier à des rites anciens Qui voulaient que l’on soit à l’exemple des chiens Prêts à lorgner les os d’une relique admise, Mais le pont vient sans heurt s’appuyer sur la mer À force de vérins au grincement amer, Et m’ouvre le chemin vers la terre promise. La route y est plus large et bouscule le temps Qui paraissait acquis dans le nouveau printemps Et l’éblouissement, delà le pare-brise. 1 1
Messages recommandés