Posté(e) 18 avril 20241 a comment_167962 Les hommes marchent des bébés dans les bras, fièrement. Ils construisent des colonnes sur la fissure gorgée de marbres de l’horizontal couchant. Figés, ils croient ainsi marcher, corinthiens, sur les gradins de la science mais ne voient pas dans le sable le bourbier de leurs pas ensanglantés d’innocence. Que le soleil tourne comme une âme et leurs ombres déliquescentes sont jetées sur le sol aride : le sol putrescent les transfigure fantasmagoriques ruines au bord des océans de la nuit. Alors on dit le cosmos pour taire finalement le silence. Mais les étoiles s’usent sous les paupières et l’atomique survie hisse le foc sans effleurer l’éblouissant désert des corps. La lumière grille le fruit interrompu et dans le vide on bat sa coulpe au bord de bénitiers vieux enfouis où sourd l’or des sources. Un avion passe et la musique brise le cristal des cœurs. Le ciel se scinde en trois champs d’investigation. Et la malle aux joyaux est fermée pour toujours.
Posté(e) 20 avril 20241 a comment_168077 Un texte dans lequel fusent les images oniriques d’une prose poétique inspirée.