Posté(e) 15 avril 2024 (modifié) Sur les plages entre les seins de sable les hommes dans les plis du vent cachent leur âme poisseuse. Sous la tente d’azur ils campent les blés mûrs aux rideaux des paroles. N’écoutant que leur patience, les femmes se taisent et cousent des étoiles à leur espoir de se dire un soir une mort d’amour. Athlètes les bébés aveuglés volent des papillons sonores au temps trop lourd. A grandes enjambées le phare balaie toute aventure de fuite. La nuit s’est jetée sur les lames amères. Déchiré, le ciel saigne sur la barque bleue. Pétrifiés, les marins se signent. Moi aussi. Modifié 15 avril 2024 par Thy Jeanin 1
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