Partager Posté(e) 2 avril Il a plu sur le bois nu de la nuit la terre respire ses feuilles leur silence qui tombe dans l'oubli Une voix éclaircit le noir j'entends son visage ses yeux infinis sans avenir sans souffrance L'ombre vivante d'un mort insoumise L'air du soir fleurit les blessures sa lumière les guérit en mariant ses couleurs aux larmes de la mémoire Qu'aucun orage ne profane la beauté du givre sur les pierres endormies Quand le bonheur vieillit les heures parlent plus bas les mots sans histoire se taisent reste la poésie qui se promène dans le regard d'une dimension inconnue Le dernier murmure de la vie 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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