Posté(e) 30 mars 2024 (modifié) Adieu, je l’ai gommé à l’encre de mon sang Ce jour où les ors soudainement se glaçaient, Mes peurs éclaboussant mes larmes dans le vent, Le soleil saignant mes prières à jamais. La vague se noyait en vain dans ta lumière Le ciel courait encore sur le lit livide La houle se perdait sur la rive impavide Quand s’évanouissait si peu le drap de mer. Sur la grève, mes pas délaissés t’attendaient… Les marées ne sauraient élimer le passé, . La baie dans les luisances dépliant ses ailes. L’oiseau bleu éclairait le lointain émergeant Et l’onde rêvait si près du ciel immortel Où se fondaient alors les lisières du temps. Modifié 30 mars 2024 par Sophie 2 1
Messages recommandés