Partager Posté(e) 28 mars Je ne sais quel secret vous cachez chère amie, Comme un bourgeon naissant dissimule une fleur, Mais je lis dans vos yeux une étrange lueur, Tel un feu que prépare une braise endormie. Je vous sens rechercher la prochaine accalmie Qui pourra m’épargner le vacarme du pleur Dont je connais trop bien la formidable ampleur Qu’elle affiche chez vous en fureur ennemie. Maintenant vous dormez. Je vois votre abandon Dans lequel vous puisez cet admirable don Dont vous usez afin que rien ne vous rattrape. En misant sur l’absence, en évitant l’enfer, Vous savez mieux qu’une autre où mon orgueil se drape: Dans mon esprit jaloux et mon œil entrouvert. *d’après « La dormeuse » de Paul Valéry et « Toi et Moi » de Paul Géraldy 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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