Partager Posté(e) 27 mars Dans la brume de l'aube Dans le ciel infini de tristesse étoilé, Une brume vivante esquisse un pas de danse ; C'est une valse douce, un océan perlé, Un fin velours d'antan qui nous livre sa transe. Effaçant les contours dans l'étrange brouillard, Mille teintes de l'aube enveloppent le fleuve, Tel un pinceau de soie illuminé de fard Qui poudre le matin d'une espérance neuve. Ce voilage rêveur, peuplé de mille exils, Est une éternité qui réveille les songes, Ses fantômes bien las révèlent leurs profils, Au coeur de l'ombre vive éprise de mensonges. Alors danse, ô brouillard, danse dans cette nuit Qui plane sur nos jours, ton âme immense luit ! 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.