Posté(e) 25 mars 2024 (modifié) Confusément l’eau coule au ciel de plomb instable Et son gris blanc sali semble encore imparfait Dans une aurore blême où le jour improbable Se dévoile en mourant sur le rêve défait. La mer est assoupie et caresse le sable D’un rivage d’oubli dont la dune en retrait Est un monstre couvert d’un pelage irritable En l’attente d’un vent au terrible secret. La lumière percole et révèle les pierres Qui jonchent les chemins devant les cimetières Où règnent le silence et le marbre brisé. Ici le temps rejoint avec indifférence Les songes d’autrefois synonymes d’errance Et qui se sont perdus sous un autre alizé. Modifié 26 mars 2024 par Jeep 3 1
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