Partager Posté(e) 14 mars Monsieur de Bois-Tracy me disait l'autre jour Qu'avec ses gros sabots, les cheveux en bataille, Il ne se passait pas, après mille et un tours, Qu'un fâcheux vînt le voir pour manger ses volailles. Devant ce commensal affamé, sans vergogne, Bois-Tracy n'osait pas lui refuser son pain, Car Monsieur le Curé, devant ces pauvres trognes, Eût excommunié ceux qui n'ont jamais faim. Les gueux se pressaient donc aux portes du château À l'heure du repas, parfois même au goûter, En réclamant leur dû. Ils n'ôtaient leur chapeau Que pour y recevoir sans un mot de merci Quelques pièces d'argent afin de se payer Les faveurs des catins comme le Bois-Tracy ! 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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