Partager Posté(e) 13 mars Ces longs pas au désert qui n’en finissent pas De se répéter ! Soif ! nous avons soif du terme A cette route improvisée. Le ciel se ferme Ou sont-ce nos yeux que la patience use, las ? Rien ne bouge aux herbes ; les bosquets faméliques Dès l’aurore appellent la nuit, rôtis au four Qu’embrase en son enfer monotone le jour ; Sans témoin nous errons, manège dans les cirques ! Steppe sans vie où nous tournons en rond en vain, Telle une arène vide où sèchent nos fontaines ! Pas un cri, pas un mot ; seul grelot, ce lointain Que fait frémir l’impossible désir des roses En nos cœurs, ô langueur infinie de nos peines - Mais restées en mémoire infiniment écloses ! 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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