Partager Posté(e) 12 mars Il y a un très beau ciel de plomb sur la mer, à l’amertume d’orange vieille – oh de la veille au juste la harpe du vent fait trembler les larmes d’un nuage à peine triste mais grisé à la balustre d’azur accoudé l’après-midi violone et puis ronchonne ses élans – le goéland messager que le pêcheur penché au miroir de l’onde sait appeler sur les largesses pélagiques – couvre de ses ailes d’argent les reflets capricieux du grand large neige sur la houle le pêcheur en son filet ferre la froidure et dans sa soute l’étoile saute comme poisson vole les lampions de la fête tous éteints au rivage de l’aurore, le timonier dore son rêve aux écailles d’un dragon dans son cœur à l’encre des mers s’écrit le périple accompli et les lieues que son hasard livré à d’incessants tourbillons doit parcourir jusqu’au port silencieux où s’ébauchera la couche d’un soir au surplus de tous les autres va la vague est belle qui poussera ton chemin comme le vent va n’interroge pas le temps en ton bol plutôt la lune vite avant que ton heure elle aussi ne s’envole, tourne le moulin de ton cordage ainsi que la prière – ô traversier des bancs ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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