Partager Posté(e) 11 mars Formidable lagune à la pointe du jour Où des roseaux pensants s'égarent en riant Du peu d'aménité pour ces êtres trop sourds Au chant des orphelins qui pleurent dans le vent. Et voilà que la mer dans un ressac ultime Sur des rochers de marbre insensibles au temps Y va de sa colère en son âme sublime Face aux enfants de rien qui verseront leur sang. Je ne reverrai plus les mal-aimés de tout Vers quoi l'humanité avec parcimonie S'affranchit du futur par ses fantasmes fous. Alors en un sursaut de pessimisme amer Je me projette enfin réclamant l'utopie Pour les petits damnés d'une invivable Terre. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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