Partager Posté(e) 10 mars La table, la fenêtre… la haute mer Ah, je voulais mes fautes vénielles, plume de bon aloi déliée à l’enjambée poète en voltige courant de vent Mais l’âme est fer frappé d’os et de lin deshabité seul un sang d’encre étrange la larme blanche des donjons Je l’ai couchée sur la pluie sur les feuilles sans mot dire elle était le miroir et j’étais l’intérieur J’en ai emboîté les ruelles comme on suit à tâtons le parfum d’une paupière close dans les plis de la soie Ne lui manquait que la parole l’ombre sa monture j’ai dérouté la langue des volcans et je bats la semelle dans le torrent Lierais-je la bourse des mendiants d’étoiles, j’apponterais des bateaux ivres le piano du Kilimandjaro, que n’ai-je été le ciel qui ne sait plus sa voix Dans la broussaille du matin je l’ai relue sur l’oreiller on s’est levé, je l’ai pliée à la fenêtre des mélancolies Dis si la mer a repris la gamme des marées et le grain la folie son pas feutré le loup, la neige aussi la vie son cri ! Dis ! Les oiseaux entêtés heurtent le paradis et le printemps retient la générale on a laissé le lait sur le feu on n’avait pas choisi la sauce Les muses plafonnent au musée j’ai secoué mon poil d’hiver… j’irai voir si la mer, si le loup et si l’amour encore Au bout de la jetée où pêchent des flamands la haute mer une baleine blanche Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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