Partager Posté(e) 10 mars C'est une côte hideuse noire comme la mort dit l'aveugle, mais sa terre rouge est fine raconte mon encrier plein. Le poème le premier explore ce lieu, continent ancien dans l'esprit du poète. Cachée dans un feu couleur sang une moisson de tulipes vit réellement et s'étire jusqu'aux cueilleuses nues. Les lourds lacs de pierres séparent l'eau de l'air dès l'aurore. Les flots ridés rappellent des lames coupantes quand la tempête galope par-dessus. Brochée d'un verticille1 céleste luminescent émaillé d'encre de passerose2 qui imbibe le bout de ma plume, une terre crépue inconnue de tous foudroie d'un éveil brûlant les oeillettes de glaçure endormies, la barbotine3 mollissant dans les campanules ambrées ou flammées, bordée d'agates vives multicolores grimées comme un clown. 1 Ensemble floral émanant du même point sur la tige d'une plante. 2Autre nom de la rose trémière. 3Variété d'argile utilisée en céramique. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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