Partager Posté(e) 4 mars L’oubli cache le songe en un jardin sauvage De lys, d’herbe mouillée et de ses mille odeurs, Quand je repense à toi dont le tendre visage Ne se profile plus dans les jours maraudeurs. Je me retrouve seul dans les senteurs des roses Que le temps égorgea avec ses longs ciseaux Pour mieux les disposer sur les tombes moroses Où les miroirs brisés inquiètent les oiseaux. Je suis entré dans l’ombre et sa couleur de cendre Pour appeler les morts qui ne répondent pas, À l’égal des vivants qui voient la nuit descendre. Une étoile est tombée avant que le ciel rende Au souvenir brûlant la douleur du trépas. L’oubli cherche ta voix bien que je ne l’entende. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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