Partager Posté(e) 28 février Le grimoire des mots inexistants cache dans ses pages bistre des formules d’œuvres en devenir Pour que les lignes des cadrans solaires s’alignent sur les songes des femmes et des hommes il faut marcher dans les villes des années durant partir en maraude offrir la soupe à des visages tout en œil tout en os écouter les pleurs dans les chambres des hôpitaux lire des milliers de pages se murer dans les silences de maisons oubliées Regarder jusqu’à plus vue pour qu’un jour Se détache dans le ciel l’estampe unique D’oiseaux libres et voyageurs déjouant de battements d’ailes en battements d’ailes dans l’épaisseur de leurs ombres les tracés sans boussole de tyranniques Erinyes Alors la pointe du stylo proposera peut-être aux parchemins l’épitomé de ces épopées passées au noir cirage de l’inféconde détresse humaine 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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