Partager Posté(e) 23 février (modifié) L'Exil Sur la falaise abrupte, il se tient solitaire, Contemplant l'océan, sa fureur légendaire. La vague se déchaîne en murmure grondant, Elle frappe la roche, ô tambour obsédant. L'Empereur est défait devant cette tempête, Mais son esprit s'envole, avide de conquête. Il fuit le crépuscule et revoit son passé, Son immense pouvoir et le temps fracassé. Sur cet îlot lointain, son âme est éperdue, Il voudrait vivre encore une heure défendue, Mais l'exil est sa loi, lui reste le tourment D'une fin sans grandeur, d'un futur sans serment. Il contemple le soir à la danse indomptable, Tout semble se ternir, il se sent misérable... Où donc est son Empire à l'éclat sans rival ? Sainte-Hélène le tue, ô séjour infernal ! Il voudrait se jeter dans l'écume infinie, Mais on le suit de près en guise d'avanie. Il amuse les gueux devenus ses geôliers Et fait rire à présent ces monstres familiers. Modifié 23 février par Alba Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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