Partager Posté(e) 19 février Vagues du vent, houles des tertres, la forêt bascule sa grise crinière tandis que tanguent les heures sans autre portance que leur filet de douceur La pluie qui partout danse est telle qu’on se croit en bocal et l’on nage, poisson d’ennui dans les larmes du jour qui glisse et qui plie Pleine, la mémoire déborde, cartes postales éparpillées en l’air, irisations d’une vie noyée dans la chamade – au moment de mourir laquelle saisir pour clef du soupir Un coup d’archet et l’horizon sombre, se fait la nuit, la musique est la mer, la mer est la vie, dans le giron qui s’agite le phare s’effrite accroché aux cheveux de tempête du néant, les poches vides, le cœur qui se vide Tableau qu’une éponge boit comme une phrase inachevée 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés