Partager Posté(e) 17 février Rêve parti... Ils ont couru, couru pour fuir la haine Ils ont couru en vain… la sauvagerie sur terre s’est transformée en enfer. Partout, des lambeaux de peur Partout des restes de peaux disséquées, des morceaux d’âmes tranchées et de chairs niées. Pas de crocs de bouchers où pendent des carcasses mais des formes, abandonnées sur le sol et la crasse sans tête ni pieds. Des ventres crevés, petits fantômes calcinés figés dans des bras qui tentaient de les protéger L'odeur de l'effroi brûle encore âcre, irrespirable. empoisonnée et bicolore et monte vers le ciel couvert de cendres jaunies. L'ardoise a déchiré à nouveau les carreaux du temps Des toits, s'échappe une chapelure de vies qui pleurent dans le vent. Les étoiles boivent à corps perdus les fumées de la nuit. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.