Posté(e) 10 février 2024 ° Assiégé de vagues tel un matelot Le regard au large, l’esprit au cap zéro Le mat qui se lève imite la force du poing Le coeur de grève irriguant chacune des mains La rébellion solaire qui tape les manilles Abreuve d’un air fier mes sèches narines L’âme s’habille de dentelles salées La peau saigne des embruns qui me frappent Je tiens la barre mais déjà elle m’échappe Oh! Toi grand Dieu des mers! Viens me tuer de ta foudre colère! En tes entrailles à jamais et pour toujours Fusionné aux sables, mon grand amour Je ne crains plus ta rage, ni les cris Le regard au large, défiant la noire nuit Assiégé de vagues tel un matelot Le buste large, l’esprit au cap zéro Le vent arrache les mailles du manteau Une voile de laine sur le pont du bateau Horizons tempêtes La pluie me lave de tout Mes regrets de la terre dans ce monde de fous Les nuages noirs recrachent les oiseaux Ils chutent vers le large pour des jours plus chauds A guetter les cigognes de bons présages Illuminant l’infini bleu du paysage Assiégé de vagues tel un matelot Le coeur barge, l’esprit au cap zéro ° ° 2 1
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