Partager Posté(e) 26 décembre 2023 Callirhoé, mon âme, Un magicien sournois T'a transformée en flamme Et ton joli minois, Salamandre nouvelle, N'est fait que d'étincelles. Amour, quand je te vois Soudain tu te renflammes Et tu danses pour moi Toi, ma brûlante dame. Mais je reste transi Et j'ai le cœur marri, Ne pouvant plus t'étreindre, Au risque de brûler Ou pire, de t'éteindre. J'ai eu beau consulter Du monde tous les livres, Non je n'ai rien trouvé Qui enfin te délivre. Ayant longtemps rêvé Ce que je pouvais faire, Les mages je poursuis Et je leur fais la guerre, Toujours cherchant celui Qui a commis ce crime, Depuis le bord des mers Jusqu'au plus haut des cimes, Jusqu'au fond des déserts. Quand je saurai l'atteindre, Il sera bien à plaindre. En attendant ce jour, Je garde mon amour Caché dans la lanterne, M'écartant des humains, Dormant dans la caverne Où, fixant le chemin À l'aide de ma flamme, Je l'aime en insensé Et me tourmente l'âme En la voyant danser. Depuis longtemps je brûle Et pleure, trop longtemps... Je me brûle et recule, Callirhoé m'attend. Sans voix, elle crépite, Sans yeux, elle éblouit, Sans forme, elle s'agite, Son cœur est inouï, Plus chaud que fut jamais Le cœur d'une mortelle. Sans cesse elle m'appelle Et moi je n'en peux mais. Je brûle, me consume, Mais peut-être présume... Mon cœur ne sait si c'est Encor Callirhoé Qui brûle et me consume. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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