Posté(e) 25 novembre 2023 Vous me barbez ! Le nonante du mois Tous les deux ! Toi le barbon, tu me rases ! Toi la matrone, tu m’assommes ! C’est à se demander lequel des deux est le plus neuneu : c’est ce que me dit ma copine Guduline, celle qui veut entrer chez les ursulines (et je comprends la gamine !). Je lui ai fait lire vos lettres : c’est la lèpre ! Elle s’est signée et m’a recommandé : Fais-les exorciser. Vous avez monté une mise en scène depuis quelques temps qui sans doute vous déride (ah ça, pour se frapper le bide…) - mais pas moi. Tout le quartier se plaint de vos faux mots doux. Ils ont pris ça au sérieux, certains étaient prêts à en parler à la police. Il a fallu que j’explique de quelle farine sont faits ces histrions que sont mes parents ! Comme le jour où vous avez improvisé à deux un ersatz de « Mais ne t’promène donc pas toute nue ». Le vaudeville a fait de vous les vaut rien de la ville. C’est vil. Je vous le dis en mille : je dis partout que je ne suis pas votre fille. Je vous parlerai d’Emmanuelle, une camarade dont les parents gèrent la puberté d’une façon intrusive, ça vous incitera peut-être à concevoir qu’il est des sujets sur lesquels il est malvenu de rimailler « pour en rire », comme dit Papa. Pour elle, nul besoin de faire le trottoir : ça se règle en famille… Je suis sa confidente, je la soutiens comme je peux. Vous avez remarqué que je l’invite souvent à la maison. Vous comprenez maintenant pourquoi. Comment pouvez-vous plaisanter des mille et un travaux ménagers (poubelle, vaisselle, gestion des selles, purification des aisselles…) que vous n’avez jamais accomplis de votre vie. C’est Aïssatou, votre domestique, qui se tape le sale boulot, moyennant quelques miettes de pain et que vous ne déclarez même pas. Quant aux poèmes de Papa grâce auxquels il fait le malin sur Accents poétiques, vous savez très bien que c’est moi qui les écris, ces écrits étiques et peu éthiques. Alors faisez attention, daron et daronne, ou je dis tout à Eathanor qui en est le mentor. Ça vous fera du tort ! Il y a de vraies gens dans la rue et qui sont pour de vrai assujettis à l’alcool, la drogue et tous ces fléaux. Alors, arrêtez de faire du Bobby Lapointe à deux balles, le duo d’immatures ! Vous passerez me voir dans mon bureau. Et si vous récidivez, je me plaindrai à la DASS. PS. Poil où vous voudrez, je m’en masse (la carcasse). 1 1
Messages recommandés