Partager Posté(e) 19 novembre Reine, qui t'a parée, abritant ton ennui Sous la topaze et l’or de ces pompeux atours ? Je vois clair en tes yeux ce qui hante ta nuit Et les moindres malheurs que recèlent tes jours. Quelque chercheur d'azur s’en est allé sans doute, Il porte tes couleurs loin de toi dans la lice. Mais la lance est bénigne, il ne faut qu'il redoute Rien tant que ton chagrin... Que cache ton calice ? Sous le diadème orné, les tresses de ton front, Dessinent souplement sur la soie chamarrée Les desseins audacieux que ta pâleur effraie. Et ta bouche vermeille, impatiente, a l'affront De séduire déjà. Que cachent ces délices ? Pâle amante, qu'as-tu versé dans ce calice ? 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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