Posté(e) 17 novembre 20231 a comment_156772 L’onde a porté les brins De sa stature d’airain, Au sillage doré De ce qu’elle mirait. Ses yeux m’iraient, Pour partir en nacelle, Et faire d’une étincelle Un chemin sans ivraie, Un amour plein d’ivresse. L’amour est si limpide et l’eau si langoureuse, La mer est si limpide et les barques amoureuses Font fi des vagues, et leurs vagues étendues. Mon sentier se révèle en marches descendues. L’onde a nacré les grains De sa statue, l’écrin Renferme son sourire Et ses espoirs que prirent Ses souvenirs.
Posté(e) 17 novembre 20231 a comment_156787 Il y a 2 heures, Hausman a écrit : L’amour est si limpide et l’eau si langoureuse, La mer est si limpide et les barques amoureuses Rien que pour ces deux vers « je donnerais tout Rossini, tout Mozart et tout Weber. »
Posté(e) 18 novembre 20231 a comment_156819 Il y a un petit côté "Orphée et Eurydice". Mais il semble que l'aimée soit une statue engloutie par les flots. Une statue dont les yeux disent les espoirs dorés.
Posté(e) 19 novembre 20231 a Administrateur comment_156934 Voilà sans doute bien ce qui peut se ranger dans la catégorie des amours platoniques.
Posté(e) 2 mars 20241 a comment_165016 De beaux sillages amoureux avec ce vers qui est une belle image de vie : Le 17/11/2023 à 20:16, Hausman a écrit : Mon sentier se révèle en marches descendues. 🌟