Partager Posté(e) 3 octobre Raconte-moi l’Aubrac Le désert de paille piqué d’ardoises à tous les vents Les vaches crème- brûlée aux grands yeux cernés de kohl Les chardons hébétés de chaleur ou de froid Je respirerai tes mots je boirai ton cœur Je serrerai ton bras tout au long des boraldes jusqu’aux confins du Lot Je n’aurai d’yeux que pour toi Je n’entendrai plus que toi Peut-être le cri des rapaces le chant des merles le grésillement des insectes Tes pas qui foulent l’herbe sèche ou verte Je n’y peux rien C’est plus fort que moi Je m’abandonnerai à tes mots ton sourire Ne pas parler me bâillonner Je ne te promets rien J’ai tant à te dire Tu me parleras ton pays Ses eaux bouillantes bouillonnantes et fraîches Qui se mesurent au granit avec tant d’orgueil Et quand une légère faiblesse rayera ta voix Je te conduirai doucement vers mon ciel à moi Celui du grand Pacifique très loin du tien Porteur de flottilles de vermillons de sanguines de sépias Nous les regarderons ensemble se noyer dans la mer À l’heure où des pétales ailés planent au-dessus des eaux Striant d’éclairs l’engloutissement du soleil 2 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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