Partager Posté(e) 2 octobre 2023 (modifié) Des années que ton souffle m’appelle Comme un condamné, qui chaque jour, répond à l’appel De violents orages ont bafoué mon nom J’avance le coeur en nage, l’esprit au bataillon Les barreaux me scient ce qu’il me reste de poumons Dents balafrées et mots d’amour Je me souviens comme ce fut bon de te connaître un jour Des années que ton souffle m’appelle Les couloirs que je traverse sont rythmés de querelles La mort me semble presque être belle De violents orages ont secoué mon coeur Le corps devenu sage, s’en est allé la peur Les barreaux d’une cellule où je m’efface Egaré en un cachot de glace, où l’ombre seule reste en amie Fidèle amante à qui j’ai si souvent menti Des années que ton souffle m’appelle Un condamné qui chaque jour fantasme sa belle Des nuits où je m’écorche à te crier Ton nom que je répète! Ne jamais t’oublier! Au travers des judas je guette le jardin Je vois changer le chêne qui rythme mon refrain Les saisons dépouillent les branches, il ne reste rien Je me surprends à envier les feuilles mortes Je songe même à me trancher l’aorte! Aveuglé par le chagrin Des années que ton souffle m’appelle Un condamné qui chaque jour purge sa peine Les couloirs défilent sous nos pieds assoiffés Les murs sont décrépits, j’arrache la peinture avec les doigts Déchirant les fresques à chaque fois Mes ongles se sont teintés de violet La couleur de ton corps au mois de mai Modifié 2 octobre 2023 par Diane Orth. 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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