Partager Posté(e) 28 septembre (modifié) Une muse vêtue de plume prend la pose sur une méridienne de velours et d'or le poète rêveur dans la brume sur sa tablette d'argile écrit des métaphores sans la quitter des yeux Mille mots de Babel jaillissent des amphores aux hanches prometteuses pour atteindre le ciel où perlent tant d'étoiles mais aucune d'elles n'est aussi belle qu'Elle C'est une muse blonde qui chante sans arrêt qui met dans sa faconde des mots de fin gourmet du bout de son archet elle chatouille le cœur et de sa clavicule rose à son joli menton elle ressemble à une fleur Le poète amoureux enfante dans la douleur une chanson de saison quand le refrain revient le printemps s'en va la muse disparaît il ne reste rien que ses traces de pas et son parfum de vent sur une partition elle a rendu la clé de sol Elle avait des yeux verts et un jupon si blanc, une larme à sa lèvre d'arbouse, des mots où l'on se perd, la mélancolie que l'on épouse pour les futurs hivers sans Elle … Elle était passagère d'un instant ô son éphémère Il a soulevé sa blouse son corps était déjà de pierre ... (joailes – 28 septembre 2023) Modifié 28 septembre par Joailes 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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