Partager Posté(e) 28 septembre Les bateaux reviennent des vagues Heureux d’avoir brisé la houle La voile, dans une danse tribale Se rebelle et refuse de se replier Elle est belle ainsi dévoilée Ils disent le Soleil d’un sourire béat Comme si l’océan les avaient kidnappés Ivres de sel qui sur les lèvres s’est figé Parant les dents de diamants éphémères Qu’importe les langues, ils sifflent la Mer Fiers et fiévreux, les écharpes battent le vent Ils se rejoignent sur le voilier le plus large et le plus grand Tous, dévorent les histoires des plus sauvages Ceux qui déclament le premier rang! Puis ils consolent les plus sages, ceux que l’on nomme perdants Assoiffés, comme lorsque l’on traverse le désert Pour parcourir l’oasis que l’on ne peut embrasser Ils s’abreuvent de quelques gorgées de bières Pour aussitôt, dans un rire fou les recracher En pointillés, en touches de lumières Quelques femmes s’efforcent d’exister C’est qu’il est rare qu’elles prennent la Mer! Pour elles, c’est une question de dignité... D’un cri, le plus farouche donne le ton! Il semble que le diner soit déjà servi! Des coquilles et de gros morceaux de thons Sur le buffet, éveillent les papilles endormies Les drapeaux se tordent de mille plis On dirait qu’ils sont pliés de joie Sous les coques de vieux bois vernis L’eau scintille comme un drap de soie 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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