Posté(e) 27 septembre 2023 (modifié) Sens-tu ces embruns caressant tes narines Quand l'hiver se pare de ses pires haillons, Que se gerce ma peine jusque sur ma poitrine Et qu’un grand soleil noir diffuse ses rayons ? De tous les fleuves, de toutes les rivières Jaillira chaque larme de ma mise à nu. Quand l'orage enfante la tempête fière Et que les vents portent mon frêle corps aux nues. Dans mes yeux, tu verras que si parfois il pleut, Peuvent aussi naître des lueurs, comme Celles dont tu rêves au milieu de ton somme Quand ta nuit épouse mes horizons bleus. Jamais tu ne sauras mon verbe maladroit Car il est des secrets qui préservent du froid. Modifié 28 septembre 2023 par Iloa 4
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