Partager Posté(e) 25 septembre Le crépuscule de la rose La rose dépérit au jardin de l'automne, Dans le soir gémissant, en un songe émergent, La belle sensitive au rêve contingent Murmure sa tristesse et pleure, papillonne. La nature se tait et lentement grisonne Sous l'étoile qui luit ; plane l'engoulevent Pour pleurer le destin de la tendre mignonne. Car c'est l'heure indécise où tout se tait soudain Pour célébrer la mort des corolles si douces, Des pétales de soie aux larmes sur les mousses, Tous ces ravissements qui fanent sans dédain... Et le vent souffle un peu, tourbillon sans secousses. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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