Partager Posté(e) 24 septembre (modifié) Les grands arbres de nuit sont frappés de silence Et leurs fruits au vergers des songes sont blessés Par les oiseaux de mort dont ils sont hérissés. Pourquoi n’ai-je entendu leur muette défense? Voici que dans le noir ils réclament vengeance Dans le sommeil profond des rêves harassés, Mais leurs branchages nus déjà sont entassés Sur un bûcher géant dont je vois l’arrogance. Quand s’enflamme le bois du feu de la Saint-Jean, Un enfant du sommeil blotti devant un porche Se protège les yeux de la terrible torche. C’est le jour qui filtrait malgré les persiennes, Pâle, qui me paraît maintenant indigent, Comme le temps qui passe et les heures qui viennent. Modifié 25 septembre par Jeep 4 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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