Partager Posté(e) 23 septembre J’ai oublié la force de l’aube revenue Son mouvement confus sur les fleurs de lilas Cette clarté étrange exilée des nues Descendant comme un songe entre ses bras La mer la douloureuse jetant son écume Sur les parois abruptes de la mémoire Ces remords semblant sombrer et qu’elle exhume Comme de vagues et invisibles miroirs Ce frêle visage dans les phrases du temps Ce désert plaintif peuplé d’incertitude Des levants ont sombré en d’intimes couchants Ils crient silencieux leur vaste solitude J’ai oublié les septembres trébuchants Les fleurs penchées aux parfums évadés Mon frère dort sous l’averse du temps Dans le sanctuaire de l’aube attardée 02/09/2023 4 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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