Partager Posté(e) 23 septembre (modifié) Les poèmes fuient chevaux en sueur tirant avec fougue le carrosse qui chasse en tournant bruyamment hors des routes battues et des sentiers barrés Les mots se glissent dans les enveloppes d'un relais de poste inconnu en partance pour des lieux sans adresses Seuls les reçoivent à leur insu ces pauvres de l'aube un crayon à la main dans une mansarde un bar ou un chalet nourris de feuilles sans lignes et de ciels sans couleur Les mots soudain se lancent suivant les poignets en pleins ou déliés en voutes de sourires hors normes Les âmes à la plume proposent au papier une dose de rêves dont la réelle provenance reste mystère Dans ce jeu d'ombres et de gris bleus refroidit la pierre de lave et se crée la forme unique dans des forêts d'automnes où les ajoncs s'affaissent et où les cœurs s'animent Modifié 23 septembre par Bollinger 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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